Avec l’expérience, j’ai constaté un phénomène récurrent dans les grandes organisations : une multiplication des réunions, souvent au détriment de l’efficacité réelle du travail. Ce constat n’est pas nouveau, mais il continue à s’aggraver dans certaines structures, malgré les tentatives d’optimisation.
Les réunions ont une utilité claire lorsqu’elles sont bien ciblées : elles permettent de coordonner des équipes, de prendre des décisions collectives ou de partager des informations importantes. Mais lorsqu’elles deviennent systématiques, elles perdent en efficacité. Dans de nombreuses entreprises, on assiste à une prolifération de réunions qui occupent une grande partie du temps de travail, parfois plusieurs heures par jour.
Il arrive fréquemment que des réunions soient programmées “par défaut”, sans objectif précis, avec trop de participants et peu de valeur ajoutée. On y assiste plus par obligation que par nécessité. Résultat : le temps consacré à la concentration, à la production et à la résolution de problèmes diminue.
Quelques effets que j’ai pu observer :
Dans certains cas, la culture de l’organisation valorise le fait d’être “occupé” en réunion, ce qui peut créer une confusion entre présence et performance.
Il est possible d’améliorer cette situation, à condition de remettre en question certaines habitudes.
Les réunions sont un outil parmi d’autres. Bien utilisées, elles apportent de la clarté et de la cohésion. Mal utilisées, elles deviennent un frein à l’efficacité collective.
Dans les grandes structures, où la coordination est complexe, il est tentant d’ajouter des couches de communication. Mais cela ne remplace pas un cadre clair, une autonomie bien définie et une confiance dans la capacité des équipes à avancer sans validation constante.
La clé n’est pas de supprimer les réunions, mais d’en améliorer l’usage. C’est une question de discipline, de culture d’équipe et de respect du temps de chacun.